Psychologie Nucléaire
La psychologie nucléaire : une hypothèse d’organisation de la vie intérieure humaine
C’est au fur et à mesure du développement de la psychanalyse corporelle que Bernard Montaud a élaboré dans les années quatre-vingt cette autre compréhension du fonctionnement de l’intériorité humaine qu’est la psychologie nucléaire. D’un côté il observait une large clientèle d’analysés qui tous retrouvaient de manière identique leur passé organisé autour de quatre traumatismes (un traumatisme périnatal et trois traumatismes secondaires de la petite enfance, enfance et adolescence) et de l’autre côté sa relation avec Gitta Mallasz et sa lecture du livre Dialogues avec l’ange allaient aussi l’influencer dans cette re-compréhension de la nature humaine profonde.On peut dire que la psychologie nucléaire – ou psychologie du noyau de l’humain – est née de cette double influence psychanalytique et spirituelle. Car c’est à la fois une relecture de la psychanalyse classique et une relecture du livre Dialogues avec l’ange. Evidemment, cette psychologie nucléaire va devenir le principal enseignement dispensé dans l’association Art’As, cette école de la vie intérieure fondée dans les mêmes années par Bernard Montaud. Son originalité est de décrire le fonctionnement humain géré par trois cycles intérieurs, trois cycles traumatiques, nous faisant passer sans cesse par quatre temps dans trois comportements d’échec chroniques. Ainsi, chacun aurait reçu une triple programmation de « petitesse » durant ses trois traumatismes secondaires, et ces trois « petitesses » seraient trois comportements d’échec fidèles à l’histoire de chacun. Mais ces trois « petitesses » permettent aussi la construction de toute notre personnalité dans un bon ego. Et en face de ces trois « petitesses » incarnant la nature humaine inférieure, il existerait trois « grandeurs », ou trois cycles transformés, incarnant la nature supérieure de l’humain. Ces trois « grandeurs » ne peuvent exister qu’à travers un dépassement de soi-même, un Dialogue avec l’ange intérieur, une résurrection dans l’ordinaire. Car seul celui qui est capable d’embrasser sa disgrâce peut découvrir sa Grâce ! Voilà bien tout le propos de cette nouvelle psychologie : nous enseigner le passage secret qui peut nous faire passer de notre nature inférieure à notre nature supérieure en toute circonstance.